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ternel, il trouva les œuvres du patriarche de Ferney, celles de Jean-Jacques, de Diderot, du baron d’Holbach, de Grimm, d’Helvétius, et lut avec toute l’imprudente curiosité de son âge ces livres funestes qui savent jeter si habilement sur leurs maximes désolantes les fleurs de l’imagination et du style.
Lorsque madame Lacordaire put deviner quelles étaient les lectures de son fils, elle ferma la bibliothèque.
Il était trop tard.
Déjà le poison s’était infiltré dans ce jeune cœur. Monique eut à pleurer sur le sort d’Augustin, que les doctrines de Manès et de Pélage pouvaient conduire à sa perte.
Mais Dieu donne aux intelligences d’é-