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je ne l’ai jamais revu sans lui serrer la main. Je tiens à cette satisfaction de pouvoir affirmer que je n’ai gardé d’amertume contre personne, de même que je n’en ai jamais laissé de durable et de fondée à qui que ce soit, pas même à M. Dudevant, mon mari.
Vous ne m’avez jamais rencontrée avec M. de Lamennais, ni dans la forêt de Fontainebleau, ni nulle part au monde. Je vous demande mille pardons, mais vous ne connaissiez de vue ni lui ni moi, le jour où vous avez fait cette singulière rencontre, racontée par vous d’ailleurs avec beaucoup d’esprit. Je n’ai jamais fait un pas dehors avec M. de Lamennais, que j’ai toujours vu souffrant et retiré.
Puisque nous en sommes à M. de Lamennais, voici le second fait que je tiens essentiellement à démentir. Vous dites que, plus tard, « lorsqu’on amenait l’entretien sur le « rédacteur en chef du Monde, » je m’écriais : « Taisez-vous, il me semble que j’ai connu