Page:Mirecourt - L'abbé de Lamennais.djvu/8

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

tion injurieuse, et que vous n’avez pas eu l’intention de faire), je vous assure, et il vous assurerait, au besoin, qu’il avait des ressources acquises à lui seul.

2o  Il ne partit pas le cœur blessé. J’ai de lui des lettres, aussi honorables pour lui que pour moi, qui prouvent le contraire, lettres que je n’ai pas de raisons pour publier, sachant qu’il parle de moi avec l’estime et l’affection qu’il me doit.

Je ne défendrai pas ici M. de Musset des offenses que vous lui faites. Il est de force à se défendre lui-même, et il ne s’agit que de moi pour le moment. C’est pourquoi je me borne à dire que je n’ai jamais confié à personne ce que vous croyez savoir de sa conduite à mon égard, et que, par conséquent, vous avez été induit en erreur par quelqu’un qui a inventé ces faits. Vous dites qu’après le voyage d’Italie, je n’ai jamais revu M. de Musset. Vous vous trompez, je l’ai beaucoup revu, et