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faillir étendit la main, saisit le vase plein de sang, en versa dans le crâne, et le but.

« Et cette boisson parut le fortifier.

« Et, dressant la tête, ce cri sortit de sa poitrine comme un sourd râlement :

« — Maudit soit le Christ, qui a ramené sur la terre la liberté ! »

. . . . . . . . . . . . . . . .

Il est impossible de voir un style plus énergique ; mais, nous le demandons, est-il permis de présenter une fantasmagorie plus odieuse ? A-t-on jamais écrit des phrases plus entachées de mensonge et de mauvaise foi ?

Où donc les avez-vous aperçus, ces princes de la terre qui foulent aux pieds le crucifix et qui boivent du sang dans un crâne d’homme ?