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avec M. Kératry. Je n’ai pas eu, après le succès d’Indiana, un appartement et des réceptions. Pendant cinq ou six ans j’ai habité la même mansarde et reçu les mêmes amis intimes.

J’arrive au premier des faits que je tiens à démentir, faisant très-bon marché de tous les autres. Je vous citerai ; permettez-le moi, monsieur :


« Au milieu de cet enivrement du succès, elle eut le tort d’oublier le fidèle compagnon de ses mauvais jours. Sandeau, blessé au cœur, partit pour l’Italie, seul, à pied, sans argent. »


1o M. Jules Sandeau n’est jamais parti pour l’Italie à pied et sans argent. Bien que vous sembliez insinuer que, s’il était sans argent, c’était ma faute, ce qui suppose que, brouillé avec moi, il en eût accepté de moi (supposi-