Page:Mirecourt - L'abbé de Lamennais.djvu/66

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

der lui-même à Rome une sanction ou une censure. Ce voyage n’eut aucun résultat. Après plusieurs tentatives inutiles pour obtenir une décision formelle, il se détermina à revenir en France, annonçant la résolution de recommencer ses travaux[1]. »

Mais à peine était-il sorti de Rome que les foudres du Vatican tonnèrent.

Une lettre encyclique du 15 août 1832 condamna les articles de l’Avenir, déclarant qu’ils étaient rédigés avec une méchanceté sans retenue, une science sans pudeur et une licence sans bornes.

Ceux qui ont pu voir la colère de l’abbé de Lamennais à cette nouvelle terrible ne peuvent se la rappeler sans effroi.

  1. Galerie des contemporains illustres (1840).