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Il faut, en vérité, que, chez nous, l’esprit de parti soit bien aveugle ou bien dépourvu de conscience, pour que certaines gens aient cru devoir appuyer de leur approbation ce prêtre ambitieux, dont tous les actes avaient l’intérêt personnel pour mobile et qui mettait le feu au saint-siége,

    lant les peuples à la révolte, et, pour en finir, Rousseau en soutane, simple, naïf, dialecticien, éloquent et sublime, comme l’auteur des Confessions, de la Lettre à l’archevêque de Paris, d’Héloïse et d’Émile.

    Le baron Massias, Coups de pinceau historiques.

    « L’abbé de Lamennais est une sorte de Diderot catholique ; s’il continuait, nous tremblerions qu’il ne devînt l’autre. Sa célébrité est supérieure à son génie. S’il n’y prend garde, elle se modifiera beaucoup avec le temps. »

    Madrolle, Défense de l’ordre social.

    « Le Diderot catholique et le Rousseau en soutane, dit Quérard dans une brochure publiée en 1849, est aujourd’hui un Babeuf en rabat. »