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libraires qui avaient vendu son pamphlet un règlement de comptes, il se hâta de fuir et de se réfugier à Londres.
Il y arriva dénué de tout espèce de ressource.
Un ecclésiastique français, l’abbé Carron, directeur d’un pensionnat spécial pour les enfants des émigrés, lui offrit un asile.
Chez ce compatriote généreux, M. de Lamennais se vit entouré d’égards. Il y resta jusqu’au jour où il connut assez la langue anglaise pour chercher un emploi.
Lady Jerningham, sœur de lord Strafford, avait besoin d’un percepteur pour ses enfants. Le diacre de Saint-Malo se présenta chez elle, muni d’une lettre de l’abbé Carron.