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un C n’est qu’une médiocre inexactitude. Vous pouvez d’ailleurs, madame, manquer un peu de mémoire et ne pas vous souvenir de tous vos traits d’esprit.

Un dernier mot, je termine.

Toutes mes biographies sont dictées par le sentiment le plus consciencieux. La vôtre surtout, la plus délicate sans contredit, a été l’objet d’un soin particulier. Pourtant, vous le voyez, madame, avec tout le désir possible de vous être agréable, je n’ai réussi qu’à m’attirer vos reproches. Dois-je en conclure que l’histoire contemporaine est une arche sainte à laquelle il ne faut jamais porter la main ? Non vraiment, et je vous affirme qu’on peut en approcher sans être frappé de mort.

Agréez, je vous prie, madame, l’hommage de mon respectueux dévouement et de mon admiration profonde.


Eugène de MIRECOURT