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le diable ! » Je déclare, monsieur, que la personne qui vous a rapporté ceci a chargé sa conscience d’un gros mensonge. Mon intimité avec M. de Lamennais, comme il vous plaît d’appeler mes relations respectueuses avec cet homme illustre, n’a jamais changé de nature. Vous dites : « George Sand ne tarda pas à rompre une intimité qui n’avait pu devenir sérieuse que par distraction ou surprise. » Il n’y a de distraction et de surprise possible à l’égard de M. de Lamennais que celle dont vous êtes atteint en parlant de la sorte à propos d’une des plus pures gloires de ce siècle. Mon admiration et ma vénération pour l’auteur des Paroles d’un Croyant ont toujours été et demeureront sans bornes. La preuve ne me serait pas difficile à fournir, et vous eût frappé si vous aviez eu le temps et la patience de lire tous mes écrits.

Je passe encore bon nombre d’erreurs sans gravité, et dont je me borne à sourire dans