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Par malheur, ce diamant a été ciselé par Félix Pyat[1].

Il est reconnu que Jules Janin, dans le livre, reste au-dessous du médiocre. Jamais il n’a pu jeter le plan d’une scène de drame. Tous les genres lui glissent entre les doigts ; aucun ne se fixe sous sa plume. Il a voulu jadis à l’Athénée monter dans une chaire d’histoire ; mais cette chaire, qui était occupée par La Harpe à la fin du dernier siècle, a influé sur la destinée de ce pauvre Jules.

  1. Très liés d’abord, Pyat et Janin se brouillèrent pour cause de dissidence politique. Un article du feuilletoniste des Débats sur Joseph Chénier provoqua de la part de Félix Pyat une réplique violente. Traduit devant les tribunaux, celui-ci fut condamné à deux ans de prison. La sentence frappait un peu le diffamateur et beaucoup le républicain.