Page:Mirecourt - Jules Janin.djvu/67

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

leste et plus habile, l’a prévenu dans le parjure, il jette des cris de colère, prend la plume et commence le fameux livre de l’Âne mort et la Femme guillotinée.

Or Jules n’a pas la clairvoyance suprême. Heureusement pour son héroïne, heureusement pour la morale, tous les frais d’horreur de ce livre sont en pure perte. Le rêve brûlant de sa vingtième année (c’est ainsi qu’il s’exprime au sujet de son œuvre) lui montre au réveil Henriette devenue la femme du peintre, sage, fidèle, vertueuse, mère de famille respectable, ayant à la fois l’estime de son mari, celle du monde et l’amour de ses enfants[1].

  1. Une autre héroïne de ce livre existe encore. C’est l’énorme soubrette du théâtre des Arts, à Rouen.