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Sur ces entrefaites, Azor, courant dans les avenues, fit la connaissance d’une levrette mignonne, qui parut vouer au barber un sentiment tendre, car elle vint sauter et gambader avec lui jusqu’aux pieds de Janin.

— Ici, Flora !… Veux-tu t’en aller, vilaine bête ! dit une jeune dame, fort élégante, accourant pour chasser le barbet à coups d’ombrelle.

La seconde apostrophe, et la plus disgracieuse, s’adressait à Azor.

— Madame, dit Jules, permis à vous de trouver mon chien déplaisant, mais je vous supplie de ne point le battre.

Un jeune homme, dont la dame venait de quitter le bras pour empêcher sa levrette de fréquenter Azor, arriva sur