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Un exemple :

Ce que Louis-Philipe aimait le mieux en théâtre était la farce du Malade imaginaire. M. Guizot prenait soin d’inscrire cette pièce au programme toutes les fois que la Comédie-Française jouait à la cour. Jamais la scène des lavements ne manquait son effet sur le roi : il riait aux éclats, et le ministre faisait chorus.

Un soir, par les ordres de M. Guizot, un des comparses, armé de l’instrument connu, lança un jet liquide au nez d’Argan.

— Ah ! bravo ! bravo ! s’écria Louis-Philippe, heureux de cette charmante fioriture ajoutée à l’œuvre de Molière.

Et M. Guizot de se tenir les côtes comme le roi.

Quand le commissaire royal auprès du