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— Raison de plus, répliqua Louis-Philippe ; nous dicterons les lettres.

— Oui, mais elle ne veut perdre ni ses titres ni son rang, balbutia le ministre. Jamais elle ne consentira à s’appeler madame Guizot.

— À la bonne heure ! dit le roi, donnez au moins le motif véritable : je comprends celui-là.

Peut-être ne devrions-nous pas égayer ainsi nos lecteurs aux dépends des personnages dits sérieux. Cela n’arriverait point si messieurs les ministres imitaient les éléphants et cachaient leurs amours.

M. Guizot s’est toujours cru fort bel homme.

Ses prétentions à cet égard vont jusqu’au ridicule. Il tient à voir partout son