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victorieusement avec les Parisiennes et envoyaient des votes au ministre dans la plus affectueuse de toutes les correspondances.

Pour être longue, la troisième lettre que nous allons citer n’en aura que plus de charme.


Arras, 30 juillet 1846.

« Vous ne savez pas l’attrait infini qu’un de vos discours me fait éprouver. Le mot attrait n’est peut-être pas celui dont je devrais me servir, et cependant c’est celui qui rendrait la sensation que j’éprouvais ce matin en vous lisant. C’était pour moi une joie de la pensée, une joie de la raison, une joie du cœur, que de vous avoir trouvé en lisant mon journal.

« Je ne suis pas très forte en politique,