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de côté les grands intérêts intellectuels pour satisfaire ses appétits grossiers.

Ils essayèrent bien aussi de protéger les arts, témoin le Musée de Versailles, mais ils ne réussirent qu’à indisposer les artistes en transportant les mœurs de la boutique dans l’atelier et en marchandant le génie.

Quant aux lettres, il en avaient peur : ils sentaient que le baril de poudre était là. Tous leurs efforts tendaient à le noyer.

Nous allons étudier maintenant M. Guizot sous un autre point de vue que le point de vue politique.

— Est-il vrai, demandait un député du centre à Royer-Collard, que vous avez dit de Guizot : « C’est un austère intrigant ? »

— Je n’ai pas dit austère, répondit Royer-Collard.