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front sur lequel on n’a jamais pu, même avec une insulte, amener la rougeur[1]. Drapé dans sa dignité de commande, toujours calme au milieu des plus rudes orages parlementaires, il traitait ses ennemis d’anarchistes, et les écrasait de son orgueil. Couvrant de sa responsabilité les entêtements du roi, il ne s’appliquait qu’à lui donner raison contre tous. Les éloges du château le consolaient des tribulations de la Chambre. Ne marchant pas avec le pays, il était obligé, pour se soutenir, d’avoir recours au machiavélisme et de s’embourber de plus en plus chaque jour dans l’ornière fangeuse de la corruption. Il achetait les votes, escomptait les dévouements,
- ↑ On se rappelle ce mot fameux : « Vos mépris n’arriveront jamais à la hauteur de mon dédain. »