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stamment et secrètement dans l’intimité du roi. Ces deux natures avaient des points de contact sans nombre. Elles nageaient dans le même élément, l’égoïsme ; elles se rencontraient dans le mépris des hommes. Faux-moralistes, cœurs secs et froids, Louis-Philippe et son Olivier Ledain croyaient peu à l’honneur et à la vertu, mais en revanche ils croyaient fortement aux instincts matériels, qu’ils développaient outre mesure.

Cormenin a dit avec raison de Louis-Philippe « qu’il faisait pourrir son siècle. » Le mot est juste.

M. Guizot a aidé son maître dans cette noble tâche. Il prônait avec lui ma maxime honteuse du chacun chez soi, chacun pour soi.