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ces menées souterraines qui devaient renverser le trône.

Quand, le 28 juillet, l’homme de Gand franchit les barricades pour aller à la Chambre déclamer ce discours où il parlait de son dévouement à l’auguste dynastie de Charles X, il avait déjà son portefeuille en poche. L’orateur cachait le ministre de Louis-Philippe.

Voilà donc M. Guizot au pouvoir !

Complice d’une chambre qui n’avait aucun mandat, on l’a vu ramasser le sceptre dans la boue sanglante de Juillet, pour le donner à ceux qui, de père en fils, le convoitaient depuis deux siècles.

On souffletterait de grand cœur cette inique et capricieuse femelle qu’on nomme