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Guizot en profita pour enthousiasmer les écoles et conquérir une sorte de popularité bourgeoise, dont il reste encore aujourd’hui quelques vestiges[1].

Au mois de mars 1829, on lui rendit sa charge de conseiller d’État, ce qui ne l’empêcha point de siéger à la Chambre sur les bancs de l’extrême gauche. Il voyait l’orage au-dessus du trône et se promettait bien, cette fois, d’esquiver la foudre.

Le comité secret du Palais-Royal écoutait M. Guizot comme un oracle.

On n’agissait que par ses conseils ; on établissait, au profit de la branche cadette,

  1. De 1825 à 1827, il publia un Essai sur Calvin et des collections de mémoires sur l’histoire d’Angleterre et sur l’histoire de France.