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presque aussitôt maître des requêtes et conseiller d’État, ce qui permit aux malintentionnés de le croire peu sensible au massacre de ses coreligionnaires de Nîmes.

Si M. Guizot porta le deuil, ce fut au plus profond de son cœur. Personne ne s’en aperçut.

Ses nouveaux emplois lui permettaient de se livrer tout à l’aise à ses goûts d’écrivain. Trois ou quatre publications sorties de sa plume parurent de 1815 à 1819. En voici les titres : Quelques idées sur la liberté de la presse ; — Du gouvernement représentatif et de l’état actuel de la France ; — Essai sur l’instruction publique ; — De la souveraineté et des formes du gouvernement.