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manquait jamais d’y glisser son mot, et Royer-Collard lui dit un jour, en lui frappant sur l’épaule :
— Bravo ! mon jeune ami ! Vous irez loin !
— Pourquoi ? demanda le professeur, qui s’attendait à un compliment.
— Parce que vous avez des défauts qui poussent mieux un homme que ses qualités.
Guizot serra les lèvres, devint plus pâle que d’habitude, et demanda quels étaient ces défauts.
— Une logique brutale et sans ménagement, répondit Royer-Collard ; une ambition dévorante, éperonnée par une énergie féroce, et avec cela du calme dans le