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Meulan lui donna, par reconnaissance, son cœur et sa main. Elle comptait cinq grands lustres de plus que son époux.

Guizot avait jeté ses plans.

Une fois dans la famille, on l’initia, comme il s’y attendait à merveille, à certains secrets politiques et aux trames légitimistes dont l’abbé de Montesquiou tenait le fil. Plein d’égards et de vénération pour l’agent secret des rois déshérités, il gagna pleinement sa confiance, et devint son secrétaire intime.

Royer-Collard, à la fin de 1812, avait tous les soirs, au club de Clichy[1], de longues conférences avec Montesquiou.

Guizot, présent à ces entretiens, ne

  1. Lieu de réunion des légitimistes.