Page:Mirecourt - Guizot.djvu/22

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Le premier chasseur qui s’embusqua pour tirer sur M. Guizot fut Gustave Planche. Il tua roide et du premier coup de pesant rhéteur qui s’aventurait, on ne sait trop pourquoi, dans les sentiers fleuris de l’art.

Comme critique, M. Guizot n’a vécu qu’un jour.

Dès lors, il comprit que, dans l’enseignement seul et sous la robe professorale, on peut parler impunément de ce qu’on ne connaît pas. Il sollicita une chaire.

M. De Fontanes, grand maître de l’Université, le nomma suppléant du cours d’histoire moderne[1].

  1. Peu de temps après, dit Loménie, M. Guizot arriva à la possession complète de cette chaire d’histoire.