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cles successifs, Béranger, Gérard de Nerval et Champfleury.

Que répondre à ce voltigeur Louis XV de la littérature ? Le réfuter, c’était lui donner de l’importance. Quant à critiquer ses livres, impossible : il n’y a rien dedans. Champfleury l’attaqua par son côté vulnérable, c’est-à-dire par le grotesque. Il le cloua tout vif dans une préface désopilante, sous le nom de conte Armand de Potmartin.

Un N enlevé suffit à sa vengeance.

Aujourd’hui ce nom de Potmartin, dans le domaine du ridicule, marche sur la même ligne que ceux du peintre Galimard, du littérateur Tartempion, du père Aymès et du sire de Franc-Boisy.

Chaque fois que le noble comte publie un volume, les critiques ne manquent pas