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fleury ne manquait jamais d’y passer, chaque jour, quatre ou cinq heures, penché sur des livres, et se formant une éducation préférable à celle du collége.

Il a été, sans contredit, dans ces derniers temps, un des collaborateurs les plus estimés du Corsaire, de l’Artiste et de la Revue de Paris.

En 1848, nous le trouvons au nombre des fondateurs de l’Événement.

Ne tirez de ceci nulle conséquence fâcheuse au sujet de ses opinions.

Champfleury n’est affligé d’aucune teinte rubiconde. Il n’accepte pas les systèmes plus ou moins burlesques par lesquels nos judicieux démocrates ont eu, dans ce siècle, la prétention de remplacer le christianisme. Devenu par hasard ami du fameux Jean Journet, il n’emprunta