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pouvoir, notre héros essaya d’obtenir du ministère une indemnité pour le théâtre et pour l’auteur. M. de Rémusat répondit par un refus, alléguant que le ministre auquel il venait de succéder avait absorbé tous les fonds.

— Il est fâcheux, monsieur, dit Gozlan, qu’en France, un ministre se trouve toujours placé entre le mal qu’a fait son prédécesseur et le bien qu’il laissera à faire à son successeur.

Plus Léon Gozlan travaille, plus il progresse dans l’art si difficile de composer avec simplicité et d’écrire avec goût. Son imagination n’éprouve pas la moindre fatigue ; elle rayonne de jeunesse et de fraîcheur.

Gozlan est un écrivain de la vieille roche.