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— Que cette fortune lui soit légère !

Voyant qu’il ne plaçait point les produits de sa plume, Gozlan se décida, pour vivre, à entrer, en qualité de commis, chez un libraire, et à vendre les ouvrages des autres.

Méry, son compatriote, le tira de cette extrémité fâcheuse, et lui ouvrit les horizons du journalisme.

L’Incorruptible, dirigé par Lhérie, beau-frère de Brunswick, et le Figaro, que Nestor Roqueplan tenait alors sous sa tutelle, accueillirent le jeune Marseillais et lui commandèrent des articles[1].

— Vous êtes du pays des hommes de talent, lui dit Nestor. Je suis sûr, en con-

  1. Il fut aussi l’un des plus actifs rédacteurs du Vert-Vert, du Corsaire et d’une foule d’autres petits journaux.