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écrit avec son imagination, elle vit avec son jugement.
Elle semble enfin comprendre que sa vie appartient tout entière aux lettres. Nous espérons qu’elle ne retournera plus dans le guêpier politique, où des amis imprudents l’avaient entraînée.
Sachez-le bien, madame, le progrès est un fruit qui pousse avec lenteur. Vous avez eu tort de vous joindre à ceux qui s’obstinent à le faire mûrir en serre chaude, car alors le fruit tombe ; alors il faut qu’une nouvelle séve monte à l’arbre, que de nouveaux bourgeons naissent aux branches, qu’un nouveau fruit se forme au soleil. Tout cela retarde l’avénement de la liberté.