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d’entendre. Au bout d’une demi-heure de promenade, madame rentre chez elle et laisse chacun maître de son temps et de ses actions.

Il y a au château une bibliothèque, des lignes et des filets pour la chasse aux papillons.

Le dîner a lieu à six heures. Les blouses et autres vêtements du matin n’y sont point de mise, et les dames s’y montrent plus parées qu’au déjeuner. Ceci ne veut point dire qu’il y ait la moindre gêne, ou qu’un décorum tendu entrave la liberté des mouvements : il y aurait là trop de désaccord avec les principes connus de la châtelaine. Mais, dans une maison tenue par la petite fille d’un roi, par la cousine de Marie-Antoinette, il ne faut pas trop s’étonner