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s’adressent à elle comme à une providence, toujours sûrs d’en être secourus.

Une vieille femme, couverte d’une espèce de lèpre, vint un jour réclamer son assistance.

« — Tenez, ma bonne dame, dit-elle en écartant ses haillons, je n’ai pas de dégoût de vous : regardez dans quel état je suis ! »

Madame Sand fit ouvrir une chambre du château, y conduisit la pauvre femme, pansa elle-même ses plaies et la soigna jusqu’à complète guérison.

Un pareil trait n’a pas besoin de commentaires ; c’est une page de l’Évangile.

La maison de madame Sand n’est pas une maison seigneuriale. Il y règne une simplicité presque vulgaire, et le mobilier