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à ces hommes qui cherchent le bonheur social en dehors des lois éternelles de la religion et de la famille. Elle s’est faite rêveuse et utopiste ; mais elle redeviendra chrétienne. »

C’est aussi notre opinion.

George Sand est un esprit trop élevé, une âme trop noble et trop honnête pour rester sciemment dans l’erreur. Elle doit sentir elle-même combien la politique est fatale à son génie. Depuis dix ans, presque tous ses livres n’ont eu que des succès douteux ; chacun remarque dans ses œuvres éclipse et décroissance.

Ses amitiés, il faut le dire, la poussaient forcément dans cette ornière.

Michel de Bourges, après le gain du procès en séparation, la mit en rapport avec