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trancher du grand homme tout à son aise.

Néanmoins le poëte s’humanisa bientôt.

Peu de jours après, il assistait à une soirée de George Sand, et deux mois plus tard, il sollicitait, comme un honneur et comme une grâce, de la suivre dans un voyage en Italie, en qualité de secrétaire intime.

Madame Sand est d’une nature délicate et impressionnable.

Certaines habitudes de son compagnon de voyage, dont le travail a toujours besoin de surexcitation, lui déplurent. Ils se séparèrent à Venise, après une maladie sérieuse de M. de Musset. Trompé par les rêves de son délire, celui-ci avait pris des fantômes pour des réalités ; il cherchait querelle pour des chimères.