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Il le traita de Vandale, ou de quelque chose d’équivalent.

Un duel s’ensuivit, mais les gens de lettres ne se blessent qu’avec la plume.

À tort ou à raison, George Sand estimait beaucoup les poésies de M. Alfred de Musset, très-jeune alors, et qui s’enivrait déjà de sa célébrité.

M. Buloz, directeur de la Revue des Deux-Mondes, réunit dans un dîner chez Véfour l’auteur d’Indiana et l’auteur de Rolla.

Ce dernier fut d’une froideur qui approchait de l’impertinence.

Il joua au petit Byron et daigna tout au plus desserrer les lèvres au dessert. George Sand ne prit pas garde à cette morgue inqualifiable. Elle permit à M. de Musset de