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Il y avait les soirées décentes, et celles… qui l’étaient moins.

Au bas de la formule d’invitation, si l’on voyait ces mots : Pas de dromadaires ! on savait à quoi s’en tenir. Chacun se présentait dans une tenue fort honnête, et avec la ferme résolution de montrer des mœurs irréprochables. On jouait aux jeux innocents, on faisait des charades.

La mère de Gavarni assistait aux soirées décentes. Elle demeurait, avec son fils, rue Fontaine-Saint-Georges, n° 1.

Notre héros était alors ce qu’il est aujourd’hui, c’est-à-dire un être passablement capricieux et fantasque, mais excellent