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pitaine de la garde nationale, député sous la République, à passer directeur de l’Odéon, puis des Folies-Nouvelles, et à remplir son boursicaut pour acheter de belles et bonnes terres dans ce doux pays du Cantal.

De 1834 à 1845 Gavarni eut une véritable existence d’artiste, échevelée, bruyante, pleine d’émotions et de folles joies.

Il fréquentait beaucoup le salon de madame Mélanie Waldor, muse égrillarde, qui trouvera place quelque jour dans notre galerie.

Le lecteur sait à quelles escapades profanes se livraient Gavarni, Texier, Gonza-