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fait tomber le masque et déshabille l’hypocrisie.

Rien n’égale son aversion pour les bourgeois, pour les actrices, pour les lorettes surtout, que, dans son langage un peu trop accentué, il appelle des rosses infâmes.

Si nous donnions la liste complète de ses œuvres, série par série, ce volume ne suffirait pas à la tâche.

Le fécond artiste a tracé la silhouette entière de son siècle.

On a de lui plus de soixante mille dessins et plus de quatre ou cinq cents collections diverses. Cette œuvre énorme contient à peine dans une vaste chambre de sa maison.