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Regardant un journal de modes, publié par M. de Lamessangère, il se prit à rire du rococo scandaleux des costumes de carnaval, qui éternisaient le polichinelle et le pierrot.

— Essayez alors de dessiner d’autres costumes, lui dit une des châtelaines.

Sulpice prend son crayon, trace deux personnages, les habille de pied en cap, et chacun de se récrier sur la grâce et sur l’originalité de ses esquisses.

Il venait d’inventer le débardeur et le titi.

— Monsieur Chevalier, dit la châtelaine, permettez-moi d’envoyer ces dessins à mon journal.

— Très-volontiers, répond le jeune