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— Pourquoi ? lui fait demander Gérard par son interprète.

— Parce que vous n’êtes pas marié, répond le Turc, et que les voisins seraient inquiets.

— Bon ! ce n’est que cela ? dit Gérard. Je vais me marier, si bon vous semble ; cela m’est parfaitement égal.

— Mariez-vous, dit le Turc.

Notre héros se met à courir les rues, comme autrefois Diogène, mais sans lanterne : il ne cherchait qu’une femme.

En Orient c’est peu de chose.

On lui en montre de toutes les nations et de toutes les couleurs. Il apprend qu’elles ont été mariées plusieurs fois, cela ne peut lui convenir. Poursuivant ses recherches, il entre dans un café du Mousky et