Page:Mirecourt - Frédérick Lemaître.djvu/60

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Si jamais on vient à écrire une épopée sur le Kean français, mademoiselle Atala Beauchêne[1] aura tous les droits possibles à un chant spécial, et mademoiselle Clarisse Miroy, cette excellente et douce Marie de la Grâce de Dieu, ne devra pas être non plus oubliée par le poëte.

Cependant, on venait de fonder le théâtre de la Renaissance.

En apportant à Anténor Joly le manuscrit de Ruy-Blas, Victor Hugo déclara

  1. Un ami de Frédérick, étant allé le voir, un dimanche, à sa maison de campagne de Pierrefitte, recula de surprise en reconnaissant deux femmes installées dans le salon et jouant au piquet. — « Je n’en crois pas mes yeux, dit tout bas le visiteur au comédien : comment ! ta femme… et l’autre ! — Mon pauvre ami, murmura Frédérick, j’ai eu bien du mal ; mais enfin j’ai réussi. Elles sont devenues de bonnes camarades. »