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l’administration du théâtre, en pièces de cent sous. Chargeant ensuite sur ses épaules le sac énorme renfermant ses honoraires de la semaine, il traversait avec orgueil la foule qui l’attendait à la porte du théâtre, et lui donnait gratis le spectacle de cette excentricité.
Tout en gagnant des sommes folles, notre comédien n’était pas d’humeur, comme beaucoup de ses confrères, à payer les bravos et la gloire.
Un journaliste, très-connu pour sa plume vénale, un de ces bandits napolitains de la presse, dont nous avons déjà fait la peinture, et dont la race n’est malheureusement pas éteinte[1] entre un jour
- ↑ Voir la biographie de Meyerbeer.