Page:Mirecourt - Félicien David.djvu/89

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Jamais, n’en déplaise à M. Roqueplan, niaiserie plus sotte et plus extravagante n’a été soutenue. On la répète sans cesse, afin d’éloigner de l’Opéra Félicien David.

Eh bien, l’heure est venue de crier à l’imposture et au mensonge.

Le musicien qui, sans appeler à son aide ni le jeu des acteurs ni la magie des décors, tient tout un auditoire suspendu à son archet ; le symphoniste dont les inspirations, dégagées d’éléments étrangers, remuent, transportent, électrisent une salle, celui-là est fort, celui-là est puissant, celui-là est un maître.

Que Meyerbeer donne sa musique seule, en l’absence des pompes de l’Opéra, des