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qui osa placer sur un front de courtisane la couronne de comtesse.

Ce voyage de Félicien fut une perpétuelle ovation. L’Allemagne le dédommagea de l’avidité des éditeurs français. Un de ses compatriotes, M. Sylvain Saint-Étienne, l’accompagnait de ville en ville et surveillait la caisse[1].

David avait commencé le Moïse à Bade. Il travaillait à cette œuvre nouvelle dans ses promenades, en chemin de fer, partout.

  1. Le dévouement de M. Sylvain Saint-Étienne pour Félicien David est connu. C’est toujours un bonheur pour l’artiste quand il trouve un ami qui soigne ses intérêts et sa gloire. M. Sylvain Saint-Étienne a écrit le livret de Moïse ; il est en outre collaborateur de MM. Méry et Charles Chaubet pour le Christophe Colomb, et de M. Gabriel pour la Perle du Brésil.