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dramatique, chargé de lire les strophes intercalées dans l’œuvre, manque à son poste.

On le cherche, on l’appelle, on court d’un bout du Conservatoire à l’autre. Personne !

Tout va manquer encore, quand un jeune acteur de l’Odéon se présente, et s’offre à tenir la partie de la déclamation.

C’est M. Milon-Thibaudeau.

Pour la seule fois de sa vie, peut-être, il aida véritablement une affaire au lieu de lui servir d’entrave[1].

Nous ne rappellerons pas ici le gigan-

  1. Il a depuis administré sans aucun succès les Variétés, et tout récemment le Vaudeville. Choisi un jour, nous ne savons par quel financier, pour diriger l’Opéra, il rempli ce haut emploi pendant vingt-quatre heures.