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Reçu dans son pays natal avec enthousiasme, il s’y reposa quelques semaines dans les joies de famille et prit ensuite le chemin de Paris, où le rappelaient ses plus chères espérances, tous ses rêves de gloire.

Ici commence une lutte périlleuse entre l’artiste, déjà connu par ses chœurs de Ménilmontant, et les maîtres harmonistes jaloux de leurs privilèges.

David arrivait à une époque où le goût public lui donnait tort.

Les effets d’orchestre, de science et de modulations triomphaient de la mélodie pure. On aimait la musique ouvragée. Toutes les tentatives d’un autre genre n’obtenaient aucun succès, témoin la Fa-