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et ne rendirent plus le salut aux troupes mahométanes.

Néanmoins ils comptaient sur l’amiral Roussin pour obtenir une prompte mise en liberté. Mais l’ambassadeur était malade.

On leur déclara qu’il ne pouvait donner audience à personne.

Félicien et ses collègues furent ramenés à Constantinople et jetés dans les cachots du sérail, où ils restèrent huit jours. Au bout de ce temps, on vint leur apprendre qu’il allaient être expulsés du territoire turc.

Le soir même, à la nuit tombante, on les embarque, non plus cette fois sur un caïque de Sa Hautesse, mais sur une mé-