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clure que chez les hommes d’élite le cœur emporte quelquefois la tête.
La génération présente n’a pas assisté au curieux spectacle donné à Paris par les solitaires de Ménilmontant.
Ils étaient là, dans une grande maison située tout en haut de la butte et entourée d’un parc de quatre arpents[1], garni de beaux arbres et de bosquets touffus, véritable Éden en miniature, où ces partisans de la félicité complète sur la terre vivaient au milieu des oiseaux et des fleurs.
- ↑ Cette maison existe encore. Elle appartenait au père Enfantin. Le propriétaire actuel n’a pas respecté les souvenirs qui s’attachent à l’édifice. Des maçons le bouleversent de la cave au grenier. Quant au parc, il est métamorphosé en une immense carrière de sable. Les saint-simoniens ne se doutaient pas qu’ils avaient bâti là-dessus tout leur système.