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et fermer à tout jamais à Félicien l’entrée de sa carrière ; mais la Providence, plus généreuse que son oncle, lui rendit le sort propice.

Il tira le numéro 264.

Quelques leçons de piano lui furent demandées[1] et lui constituèrent un petit revenu au moyen duquel il put achever ses études au Conservatoire dans la classe de contre-point de M. Fétis et dans la classe d’orgue de M. Benoît.

Ici commence pour Félicien David une existence singulière, pleine d’originalités fantasques et d’accidents imprévus.

La Révolution de 1830 donnait l’essor à

  1. Il était d’une certaine force sur cet instrument qu’il avait appris à la maîtrise d’Aix.