Page:Mirecourt - Félicien David.djvu/13

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

mence à muer, de leur accorder une bourse, afin qu’ils puissent terminer leurs classes dans quelque collège ecclésiastique.

On envoya Félicien chez les jésuites, bien qu’il eût déclaré qu’il ne voulait pas entrer dans les ordres.

Sa franchise ne le priva point du bénéfice de la bourse. Il avait été trop utile pour qu’on crût pouvoir l’abandonner sans ingratitude.

Au collège, toutes les heures qu’il parvenait à dérober aux langues anciennes étaient précieusement consacrées à ses goûts favoris.

L’ancien élève de la maîtrise jouait du violon et de la contre-basse à la chapelle